Une visite racontée...
Introduction : -date de la visite: 24 janvier 2013
- nom de l'exposition
Introduction : -date de la visite: 24 janvier 2013
- nom de l'exposition
-biographie Annette messager (voir cours art pla)
« L’artiste ne fait que mettre en valeur les choses de la vie qui sont là. Il n’a rien d’autre à faire que de regarder autour de lui, d’observer et mettre en évidence certaines choses. […] Il déplace un peu les choses parce qu’il les met en gros plan, mais tout est là, dans la vie. »A.Messager
« L’artiste ne fait que mettre en valeur les choses de la vie qui sont là. Il n’a rien d’autre à faire que de regarder autour de lui, d’observer et mettre en évidence certaines choses. […] Il déplace un peu les choses parce qu’il les met en gros plan, mais tout est là, dans la vie. »A.Messager
-lieu
d’expo
I-Le passeport
présentation
II-Un monde
« volatile »
-le pantin à l’entrée…..
« C’est un hôte étrange, un
pantin géant gonflé par l’action d’une soufflerie, qui accueille le visiteur
à l’abord du musée ; balloté, animé de
mouvements convulsifs et déstructurés, il se cogne aux murs, comme emprisonné. A l’étonnement amusé de sa
découverte, succède bientôt un sentiment diffus
de malaise au spectacle des combats dérisoires de cet avatar d’un héros
kafkaïen. Le ton est donné ! »
source : internet
-Motion-Emotion
III-Des messages de Messager
Avec l’œuvre "Motion-Emotion", Annette Messager nous plonge dans un monde où des personnages monstrueux issus de collages hétéroclites bougent en une folle danse. Des ventilateurs les font louvoyer dans tous les sens, ils sont comme des épouvantails faits de bric et de broc dans un champ pour éloigner les oiseaux. Mais ici, on se demande à quoi ils peuvent servir : peut-être à nous inquiéter, à nous faire peur et à nous faire prendre conscience des dérives d'une société consumériste qui joue, bidouille avec la vie et la respecte de moins en moins.
Elle nous immerge ainsi dans un espace où la démence semble s'être infiltrée partout. Nous devons nous frayer un chemin entre ces pantins désarticulés qui se déplacent au gré d'un vent de folie en une invitation à participer ou à éviter cette macabre danse. Mais, entrons dans la danse, n'ayons pas peur de ces épouvantails, nous sommes aussi faits de plein de choses différentes, nous sommes aussi à la dérive brinquebalés dans une société en pleine mutation, nous sommes aussi déguisés pour un carnaval de plus en plus inquiétant et où les règles semblent de plus en plus incertaines.(source internet)
III-Des messages de Messager
IV- Les Continents noirs et les mondes chaotiques
Continents noirs
L’œuvre éponyme, Continents noirs, nous fait pénétrer dans un monde pétrifié et carbonisé, un
L’œuvre éponyme, Continents noirs, nous fait pénétrer dans un monde pétrifié et carbonisé, un
univers urbain d’après la catastrophe, éruption volcanique
ou explosion nucléaire, dont les résidus miniaturisés flottent au dessus de nos têtes, agglutinés en
des sortes d’îlots volants, lointainement inspirée de Swift dans les Voyages de Gulliver. Au sein de
ce monde à l’envers, trois ampoules, en un balancement régulier, rythment l’inéluctable du temps ;
elles dessinent sur les murs des ombres menaçantes, dont les contours indécis, transformant ces
conglomérats volants en monstres dont les silhouettes évoquent le monde animal ou minéral, suscitent
stupeur et effroi.
(source internet)
(Continents noirs)
-nom de l'artiste/date/lieu où les oeuvres sont exposées
-rappel de ce qu'est une installation/matières
-élucider le titre/parler de manière générale du travail d'Annette Messager
-expliquer les références (faire des liens entre les oeuvres)
-essayer d'interpréter
-dire son/ses sentiment(s)
---->évoquer les lectures de science fiction:mêmes préoccupations, montrer des mondes qui dysfonctionnent, déréglés.
Sans Légende
(source internet)
(Continents noirs)
-nom de l'artiste/date/lieu où les oeuvres sont exposées
-rappel de ce qu'est une installation/matières
-élucider le titre/parler de manière générale du travail d'Annette Messager
-expliquer les références (faire des liens entre les oeuvres)
-essayer d'interpréter
-dire son/ses sentiment(s)
Icebergs
Icebergs, sans garde-fou, sans ceinture, où de vieux cormorans
abattus et les âmes des matelots morts récemment viennent s'accouder
aux nuits enchanteresses de l`hyperboréal.
Icebergs, Icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel,
enrobés dans la calotte glaciaire de la planète Terre.
Combien hauts, combien purs sont tes bords enfantés par le froid.
Icebergs, Icebergs, dos du Nord-Atlantique, augustes Bouddhas gelés
sur des mers incontemplées. Phares scintillants de la Mort sans issue, le
cri éperdu du silence dure des siècles.
Icebergs, Icebergs, Solitaires sans besoin, des pays bouchés, distants,
et libres de vermine. Parents des îles, parents des sources, comme je
vous vois, comme vous m'êtes familiers...
Henri Michaux (La Nuit remue)
Liliputa in Voyages de Gulliver-Swift |
La Tour de Babel-Bruegel |
---->évoquer les lectures de science fiction:mêmes préoccupations, montrer des mondes qui dysfonctionnent, déréglés.
Sans Légende
La vaste installation Sans légende nous projette à nouveau
dans un monde carbonisé de vestiges miniaturisés, disposés cette fois au sol : réalisés dans un
matériau noir et mat, des formes géométriques simples et énigmatiques, des fragments
architecturaux, des objets ordinaires, des jouets à l’abandon viennent envahir, étouffer des fragments
de globe terrestre en textile, qui peinent à se gonfler, en un mouvement de respiration entravé. Dans
une ambiance évoquant celle de Metropolis, l’ombre projetée d’une grande horloge égrène
dérisoirement le temps sur cet univers figé. Mais la gravité de ce spectacle et les terreurs qu’il
suggère sont mises à distance, comme exorcisées par l’humour dont l’artiste anime ces gros jouets
échoués du monde de l’enfance avec l’esprit de jeu et la poésie tendre et grinçante qui lui
sont familières.
L’exposition se clôt sur une image mélancolique, le
mouvement d’une vague faite d’un film plastique transparent qui vient recouvrir, comme un voile léger, les
résidus d’un monde disparu.
source: internet
------>liens avec Métropolis et les Temps Modernes.
source: internet
------>liens avec Métropolis et les Temps Modernes.
Un article intéressant....
Annette Messager expose ses "Continents noirs" à Strasbourg
Annette Messager expose ses "Continents noirs" à Strasbourg
De Jérémy TALBOT (AFP) – 13 oct. 2012
STRASBOURG — Matériaux
sombres et décharnés, jeux de lumière et souffles d'air: cinq ans après une
grande rétrospective au Centre Pompidou, la plasticienne française Annette
Messager fait son retour à Strasbourg, où elle expose à partir de samedi une
vingtaine de ses oeuvres récentes.
Sous le titre
"Continents noirs", l'artiste de 69 ans a installé au Musée d'art
moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS), jusqu'au 3 février, un monde
fait de détresse et de désolation, dans lequel subsiste néanmoins toujours une
lueur d'espoir.
D'emblée, le spectateur
déambule entre des fragments d'organes, des chapeaux de sorcière, des animaux
fantastiques, des robes colorées ou des sacs en plastique suspendus à hauteur
d'homme, autant de "spectres joyeux" comme l'explique l'artiste, qui
dansent au rythme des ventilateurs.
La pièce suivante
conforte la première réaction du visiteur, tiraillé par les déchirements qui
peuplent sa condition humaine. D'un côté, le mot "chance", peint à
l'encre de Chine sur papier, semble baver et par conséquent perdre son sens. De
l'autre, le mot "désir", dessiné avec des fils de fer, est emprisonné
par des filets noirs.
"Ce sont des mots
joyeux et optimistes, mais je leur mets presque des filets de deuil",
détaille la lauréate du Lion d'Or à la Biennale de Venise de 2005.
Puis viennent les
"continents noirs", au coeur de l'expo: dans l'obscurité, 19 objets
miniatures en aluminium noir, accrochés au plafond, voient leurs ombres danser
sur les murs blancs, à la guise des trois ampoules dénudées qui ondulent sans
cesse.
Pas de grille de lecture
imposée
"C'est la pièce qui
reste un peu un mystère pour moi", s'amuse Annette Messager. "Ces
objets attendent quelque chose. Ce sont des matériaux carbonisés, qui doivent
être souterrains et qui se retrouvent en l'air", poursuit-elle.
Si la plasticienne
refuse de donner une signification unique à ses oeuvres, la commissaire de
l'exposition Joëlle Pijaudier-Cabot lance des pistes: la pièce fait référence à
"l'univers de l'enfance, mais en plus noir, plus inquiétant", ou
alors à un "paysage post-atomique, ou une marée noire".
L'artiste, de son côté,
évoque "des îles", dont les ombres évoquent "ces géants du
Nord" qu'on trouve dans les fêtes de sa région natale, le Pas-de-Calais.
Sur l'origine du titre
"Continents noirs", qui a donné son nom à l'exposition, la
plasticienne évoque tour à tour le "continent du jeu", celui des
enfants et des artistes qui "tentent de rester libres", l'Afrique où
il se passe des "choses dramatiques", ou encore une référence à la
formule employée par Sigmund Freud "la femme est un continent noir",
qui la révolte.
Là encore, elle ne
souhaite imposer aucune grille de lecture aux futurs visiteurs du MAMCS.
"C'est un titre où chacun peut dire ce qu'il veut", résume celle qui
se définit comme un "messager sans message".
Plus loin, le spectateur
plonge à nouveau dans un monde pétrifié, carbonisé, comme figé par une coulée
de lave invisible. Un chien erre au milieu de ce chaos déserté par l'homme,
seulement évoqué par des voitures et des chaussures miniatures abandonnées.
La lueur d'espoir, ici,
vient de ces mappemondes peintes sur des toiles de spi, en arrière-plan, qui
gonflent puis s'affaissent sous l'impulsion d'un ventilateur. "La terre
fait ce qu'elle peut pour se sauver", commente Annette Messager.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire