lundi 25 mars 2013

Passeport pour les continents noirs...

Une visite racontée...

Introduction : -date de la visite: 24 janvier 2013
           - nom de l'exposition
          -biographie Annette messager (voir cours art pla)
« L’artiste ne fait que mettre en valeur les choses de la vie qui sont là. Il n’a rien d’autre à faire que de regarder autour de lui, d’observer et mettre en évidence certaines choses. […] Il déplace un peu les choses parce qu’il les met en gros plan, mais tout est là, dans la vie. »A.Messager
           -lieu d’expo

I-Le passeport
présentation 
II-Un monde « volatile »
-le pantin à l’entrée…..
« C’est un hôte étrange, un pantin géant gonflé par l’action d’une soufflerie, qui accueille le visiteur à  l’abord du musée ; balloté, animé de mouvements convulsifs et déstructurés, il se cogne aux murs,  comme emprisonné. A l’étonnement amusé de sa découverte, succède bientôt un sentiment diffus  de malaise au spectacle des combats dérisoires de cet avatar d’un héros kafkaïen. Le ton est  donné ! »
source : internet
-Motion-Emotion

Avec l’œuvre "Motion-Emotion", Annette Messager nous plonge dans un monde où des personnages monstrueux issus de collages hétéroclites bougent en une folle danse. Des ventilateurs les font louvoyer dans tous les sens, ils sont comme des épouvantails faits de bric et de broc dans un champ pour éloigner les oiseaux. Mais ici, on se demande à quoi ils peuvent servir : peut-être à nous inquiéter, à nous faire peur et à nous faire prendre conscience des dérives d'une société consumériste qui joue, bidouille avec la vie et la respecte de moins en moins.
Elle nous immerge ainsi dans un espace où la démence semble s'être infiltrée partout. Nous devons nous frayer un chemin entre ces pantins désarticulés qui se déplacent au gré d'un vent de folie en une invitation à participer ou à éviter cette macabre danse. Mais, entrons dans la danse, n'ayons pas peur de ces épouvantails, nous sommes aussi faits de plein de choses différentes, nous sommes aussi à la dérive brinquebalés dans une société en pleine mutation, nous sommes aussi déguisés pour un carnaval de plus en plus inquiétant et où les règles semblent de plus en plus incertaines.(source internet)



III-Des messages de Messager


lien avec la poésie moderne vue en classe...Ponge.....

IV- Les Continents noirs et les mondes chaotiques

Continents noirs
L’œuvre éponyme, Continents noirs, nous fait pénétrer dans un monde pétrifié et carbonisé, un
univers urbain d’après la catastrophe, éruption volcanique ou explosion nucléaire, dont les résidus miniaturisés flottent au dessus de nos têtes, agglutinés en des sortes d’îlots volants, lointainement inspirée de Swift dans les Voyages de Gulliver. Au sein de ce monde à l’envers, trois ampoules, en un balancement régulier, rythment l’inéluctable du temps ; elles dessinent sur les murs des ombres  menaçantes, dont les contours indécis, transformant ces conglomérats volants en monstres dont les silhouettes évoquent le monde animal ou minéral, suscitent stupeur et effroi.
(source internet)

(Continents noirs)
-nom de l'artiste/date/lieu où les oeuvres sont exposées
-rappel de ce qu'est une installation/matières
-élucider le titre/parler de manière générale du travail d'Annette Messager
-expliquer les références (faire des liens entre les oeuvres)
-essayer d'interpréter
-dire son/ses sentiment(s)


Icebergs



Icebergs, sans garde-fou, sans ceinture,  où de vieux cormorans
abattus et les âmes des matelots morts récemment viennent s'accouder
aux nuits enchanteresses de l`hyperboréal.

Icebergs, Icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel,
enrobés dans la calotte glaciaire de la planète Terre.  
Combien hauts, combien purs sont tes bords enfantés par le froid.

Icebergs, Icebergs,  dos du Nord-Atlantique, augustes Bouddhas gelés
sur des mers incontemplées. Phares scintillants de la Mort sans issue, le
cri  éperdu du silence dure des siècles.

Icebergs, Icebergs,  Solitaires sans besoin, des pays bouchés, distants,
et libres de vermine. Parents des îles, parents des sources, comme je
vous vois, comme vous m'êtes familiers...

                        Henri Michaux (La Nuit remue) 








Liliputa in Voyages de Gulliver-Swift
La Tour de Babel-Bruegel

---->évoquer les lectures de science fiction:mêmes préoccupations, montrer des mondes qui dysfonctionnent, déréglés.


Sans Légende
La vaste installation Sans légende nous projette à nouveau dans un monde carbonisé de vestiges miniaturisés, disposés cette fois au sol : réalisés dans un matériau noir et mat, des formes géométriques simples et énigmatiques, des fragments architecturaux, des objets ordinaires, des jouets à l’abandon viennent envahir, étouffer des fragments de globe terrestre en textile, qui peinent à se gonfler, en un mouvement de respiration entravé. Dans une ambiance évoquant celle de Metropolis, l’ombre projetée d’une grande horloge égrène dérisoirement le temps sur cet univers figé. Mais la gravité de ce spectacle et les terreurs qu’il suggère sont mises à distance, comme exorcisées par l’humour dont l’artiste anime ces gros jouets échoués du monde de l’enfance avec l’esprit de jeu et la poésie tendre et grinçante qui lui sont familières.
L’exposition se clôt sur une image mélancolique, le mouvement d’une vague faite d’un film plastique transparent qui vient recouvrir, comme un voile léger, les résidus d’un monde disparu.
source: internet
------>liens avec Métropolis et les Temps Modernes.

Un article intéressant....

Annette Messager expose ses "Continents noirs" à Strasbourg
De Jérémy TALBOT (AFP) – 13 oct. 2012  
STRASBOURG — Matériaux sombres et décharnés, jeux de lumière et souffles d'air: cinq ans après une grande rétrospective au Centre Pompidou, la plasticienne française Annette Messager fait son retour à Strasbourg, où elle expose à partir de samedi une vingtaine de ses oeuvres récentes.
Sous le titre "Continents noirs", l'artiste de 69 ans a installé au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS), jusqu'au 3 février, un monde fait de détresse et de désolation, dans lequel subsiste néanmoins toujours une lueur d'espoir.
D'emblée, le spectateur déambule entre des fragments d'organes, des chapeaux de sorcière, des animaux fantastiques, des robes colorées ou des sacs en plastique suspendus à hauteur d'homme, autant de "spectres joyeux" comme l'explique l'artiste, qui dansent au rythme des ventilateurs.
La pièce suivante conforte la première réaction du visiteur, tiraillé par les déchirements qui peuplent sa condition humaine. D'un côté, le mot "chance", peint à l'encre de Chine sur papier, semble baver et par conséquent perdre son sens. De l'autre, le mot "désir", dessiné avec des fils de fer, est emprisonné par des filets noirs.
"Ce sont des mots joyeux et optimistes, mais je leur mets presque des filets de deuil", détaille la lauréate du Lion d'Or à la Biennale de Venise de 2005.
Puis viennent les "continents noirs", au coeur de l'expo: dans l'obscurité, 19 objets miniatures en aluminium noir, accrochés au plafond, voient leurs ombres danser sur les murs blancs, à la guise des trois ampoules dénudées qui ondulent sans cesse.
Pas de grille de lecture imposée
"C'est la pièce qui reste un peu un mystère pour moi", s'amuse Annette Messager. "Ces objets attendent quelque chose. Ce sont des matériaux carbonisés, qui doivent être souterrains et qui se retrouvent en l'air", poursuit-elle.
Si la plasticienne refuse de donner une signification unique à ses oeuvres, la commissaire de l'exposition Joëlle Pijaudier-Cabot lance des pistes: la pièce fait référence à "l'univers de l'enfance, mais en plus noir, plus inquiétant", ou alors à un "paysage post-atomique, ou une marée noire".
L'artiste, de son côté, évoque "des îles", dont les ombres évoquent "ces géants du Nord" qu'on trouve dans les fêtes de sa région natale, le Pas-de-Calais.
Sur l'origine du titre "Continents noirs", qui a donné son nom à l'exposition, la plasticienne évoque tour à tour le "continent du jeu", celui des enfants et des artistes qui "tentent de rester libres", l'Afrique où il se passe des "choses dramatiques", ou encore une référence à la formule employée par Sigmund Freud "la femme est un continent noir", qui la révolte.
Là encore, elle ne souhaite imposer aucune grille de lecture aux futurs visiteurs du MAMCS. "C'est un titre où chacun peut dire ce qu'il veut", résume celle qui se définit comme un "messager sans message".
Plus loin, le spectateur plonge à nouveau dans un monde pétrifié, carbonisé, comme figé par une coulée de lave invisible. Un chien erre au milieu de ce chaos déserté par l'homme, seulement évoqué par des voitures et des chaussures miniatures abandonnées.
La lueur d'espoir, ici, vient de ces mappemondes peintes sur des toiles de spi, en arrière-plan, qui gonflent puis s'affaissent sous l'impulsion d'un ventilateur. "La terre fait ce qu'elle peut pour se sauver", commente Annette Messager.

lundi 18 mars 2013

La mécanique des Temps Modernes (arts du visuel)



















































Les Temps modernes, un film de Charlie Chaplin, 1936

I-Qui est Charlie Chaplin ?Qui est Charlot?
II-Le synopsis du film
III-Un film sur la société industrielle




IV- "la machine à manger"



V-Liens avec d'autres oeuvres...
---->Annette Messager "Sans Légende"
---->dictionnaire des objets introuvables de Carelmann